Aïd el Kbir:
- un de mes premiers souvenirs du Maroc, c'était il y a 20 ans.
- les enfants et les grands qui courent dans les rues, parfois après un mouton qui s'est échappé!
-  la bonne odeur des brochettes, le charbon qui fume sur le Kanoun...
Et la famille réunie devant un couscous géant...

A l'occasion de cette fête, une explication sur ma position au Conseil municipal du 26 novembre 2008.

Certes, je suis la seule à avoir voté CONTRE la vente du bâtiment à l'AMC - Association des Musulmans de Clamart- lors du Conseil municipal,
-Mais voter Contre un bâtiment n'est pas voté Contre une religion et une culture.
C'est voter CONTRE un jeu politique, un rapport de forces, un certain malaise.

2000 voix !
En effet, à peine sortie de cette séance de novembre, j'ai été ainsi apostrophée:
"Madame, je n'ai pas compris. Pourquoi avez-vous voté contre? Les Musulmans représentent 2000 voix".
Est-ce à dire que les Musulamn.es sont des moutons bêlant à l'unisson...
Bêlant à l'unisson comme les conseillers et conseillères du Conseil municipal?

Cette remarque m'a conforté dans mon choix.

Dynamiser le commerce
A cela s'ajoute une réflexion un peu différente, une autre façon de voir les choses.

L'AMC, par sa taille, son nombre d'adhérent.es et ses activités, crée une dynamique sur Clamart. Pourquoi proposer ce lieu si peu propice, rue du Général de Gaulle?
N'aurait-il pas été judicieux d'imaginer son installation en centre ville ou encore dans le futur éco-quartier de la gare? Un endroit au coeur de la cité.
- une dynamique sans précédent pour les commerces de proximité!

A croire que l'AMC n'est pas une association comme les autres...
Si tel est le cas, pourquoi la ville intervient-elle dans l'achat de ce bâtiment?

CQFD.